VIVE LA RÉPUBLIQUE NUMÉRIQUE ?

17/10/2016

La loi « pour une République Numérique » qui a été promulguée le 7 octobre fait partie de ces textes dont notre Législateur est malheureusement devenu coutumier : un pensum de 113 articles modificateurs de lois et de codes existants, parfois adoptés il y a moins d’un an. Autant dire qu’il ne faut rechercher aucune cohérence d’ensemble dans un texte qui traite aussi bien de l’accès aux données publiques, de la neutralité de l’internet, des exceptions aux droits d’auteur et même la constitution d’une base de données publique des vitesses maximales sur les routes ou l’organisation des compétitions de jeux vidéo… Compte tenu de la richesse de ce texte, dans lequel le principal se mélange au particulier et l’essentiel au secondaire, nous nous concentrerons dans le cadre de cet article sur les aspects les plus significatifs.

LOI TRAVAIL : LES SUJETS NUMÉRIQUES DÉCRYPTÉS

19/09/2016

C’est peu dire que la loi n°2016-1088 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, plus connue sous le nom « Loi El Kohmeri » a fait parler d’elle. Au-delà de ses dispositions les plus controversées, la loi entraîne un certain nombre de changements pour les entreprises dans l’usage qu’elles ont et que leurs salariés ont des moyens technologiques.

LA SÉCURITÉ ET L’AUTHENTIFICATION AU CENTRE DE LA RÉGULATION DES PAIEMENTS EN LIGNE

13/06/2016

La DSP2 intervient à la suite de la DSP1 de 2007 dont la transposition était intervenue en France en 2009. La DSP1, transposée dans le Code Monétaire et Financier, était déjà à l’origine de modifications profondes et complexes de notre législation en matière bancaire. La peinture est encore fraîche qu’il faut déjà intégrer de nouvelles évolutions, et non des moindres. La date limite de transposition en droit français de la DSP2 est fixée au 13 janvier 2018.

QUI VEUT COMPRENDRE LA SIGNATURE ÉLECTRONIQUE ?

02/06/2016

Pas les juges, pourra-t-on répondre à cette question. C’est à la fois dommage et compréhensible. Dommage, parce que l’on ne peut se résoudre au fait qu’un instrument aussi essentiel à la perfection d’un acte juridique ne soit pas apprécié à sa juste mesure par les tribunaux. Compréhensible, parce que la technologie sous-jacente à la signature électronique et les textes qui la régissent sont d’une complexité telle qu’il est bien souvent difficile de les comprendre sans avoir reçu une formation spécifique.

LA LIBERTÉ DE CRYPTER EST-ELLE UN DROIT FONDAMENTAL ?

14/03/2016

La bataille judiciaire, médiatique et technique qui oppose actuellement Apple et le FBI est passionnante à plus d’un titre. Elle est une illustration de notre époque faite de technologies connectées, de multinationales aux moyens financiers dépassant ceux de nombreux Etats et de menace terroriste globale. Nous nous intéresserons plus modestement au traitement judiciaire qu’une telle affaire aurait en France, au regard de notre législation en perpétuelle modification s’agissant de l’accès aux données numériques par les autorités de renseignements et de police judiciaire.

LETTRE RECOMMANDÉE ÉLECTRONIQUE

30/12/2015

La lettre recommandée permet de disposer d'une preuve fiable de la date d'un envoi postal et, lorsqu'un accusé de réception est demandé, de la date de sa réception, de même que de l'identité de la personne en accusant réception. De nombreux textes de loi prescrivent également que certaines formalités soient réalisées par lettre recommandée. Depuis 2005, le format électronique est possible.

LA FACTURE ÉLECTRONIQUE PAR LA « PISTE D’AUDIT » OU COMMENT RENDRE DE LA FIABILITÉ AU DOCUMENT ÉLECTRONIQUE ?

14/09/2015

Le remplacement du document papier par le document électronique recèle beaucoup plus de complexités qu’on ne pourrait le penser. La facture en est une bonne illustration.

LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE À LA « VOLÉE » COMME SUCCÉDANÉ À LA SIGNATURE ÉLECTRONIQUE PRÉSUMÉE FIABLE : POUR QUI ? POUR QUOI ?

17/06/2015

La signature électronique a été introduite en droit français par une loi du 13 mars 2000, il y a plus de 15 ans donc. Le bilan de ces 15 années d’existence légale est assez simple et rapide à dresser. Alors que les législateurs, français et européen, avaient envisagé la signature électronique comme une technologie indispensable au développement du commerce en ligne, il n’en a rien été. En 15 ans, le e-commerce a acquis un poids économique considérable sans recourir à la signature électronique pour la passation des transactions en ligne. Lorsque vous achetez en ligne, vous cliquez pour accepter mais jamais, ou alors quasiment jamais, vous ne signez pour accepter. Il n’y a que dans les marchés publics électroniques, là où une autorité administrative a le pouvoir d’imposer une technologie, que la signature électronique s’est répandue.

IDENTIFICATION ET SIGNATURE ÉLECTRONIQUE : TOUT CHANGE ET RIEN NE CHANGE

20/10/2014

Le 17 septembre dernier est entré en vigueur le règlement européen n°910/2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur, adopté le 23 juillet 2014. Ce règlement est un acte fondateur dans l’édification complexe du droit de la « relation électronique » entre deux personnes ou entre une personne et une autorité publique. Il abroge et remplace la directive 1999/93/CE du 13 décembre 1999 sur un cadre communautaire pour les signatures électroniques
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